Jazz Campus en clunisois

ATTENTION !  Pour des raisons indépendantes de notre volonté, le concert “J’ai le cafard” – duo Hélène Labarrière et Violaine Schwartz est remplacé par le trio d’improvisation Jean-Luc Cappozzo, Didier Levallet & Jean-Paul Autin. A l’école du Parc Abbatial. Entrée gratuite, 19h.

 

Vendredi 24 août
12h30 – Cluny, Haras Nationaux
Gratuit

DON QUICHOTTE – Solo Alain Vankenhove
Trompette et machines

Musicien sensible et créatif, comme instrumentiste irréprochable (il a fait partie de phalanges prestigieuses, comme l’Orchestre National de Jazz et on le retrouvera le soir même au sein du « Rêve d’Eléphant Orchestra »), Alain Vankenhove se lance dans cette aventure en solo, qu’il a déjà éprouvée lors d’une tournée au Brésil. L’entreprise est audacieuse pour un trompettiste, alors qu’elle paraît plus aisée pour un joueur de claviers électroniques ou un guitariste. Mais la musique parle d’elle-même. Des sons électroniques étonnants, de la trompette acoustique pure, un subtil mélange d’effets et de virtuosité offrent au public une trame musicale qui se dévoile au fur et à mesure, à la manière d’un puzzle.
Composée d’ambiances sonores épurées, « Don Quichotte » est un tourbillon musical interactif et foisonnant, une joute “homme-machine”, tel un combat “chevalier-moulins à vent”.
Un défi tout en séduction.
www.alainvankenhove.com

 

19h – Cluny, cour de l’école du Parc Abbatial (en face de la mairie)
5 euros

“J’AI LE CAFARD” – Duo Hélène LABARRIERE & Violaine SCHWARTZ
Chanson et jazz

La rencontre entre la chanteuse et comédienne Violaine Schwartz et la contrebassiste Hélène Labarrière autour des chansons réalistes du début du XXe siècle produit ce spectacle rare et hautement décapant.
Laissons parler V. Schwartz : « La chanson réaliste, peignant, avec un sens rare de la dramaturgie et un humour ravageur, des petites tragédies fulgurantes, morceaux d’intimité à vif, me fascine depuis longtemps. En replongeant dans les meilleures heures de ce répertoire, j’y ai découvert une charge subversive qui non seulement transgresse les époques, mais serait certainement censurée des ondes aujourd’hui… le goût
du crime, le penchant pour la déglingue, l’indifférence érigée en loi, le bonheur suprême des fœtus qui ne connaîtront jamais nos humaines tempêtes, autant de petits manifestes d’amoralité qui réveillent par leur audace.
Nous nous sommes emparées de ce répertoire…en y insufflant des temps d’improvisation. Il ne s’agit donc pas d’un récital de chant, mais d’un duo.
Deux femmes pour ces histoires de femmes déjantées, enragées et furieusement contemporaines. »
A ne pas manquer.
helene-labarriere.com

 

21h – Cluny, Théâtre des Arts
10 / 15 euros

Restauration par les Filles de l’épicier
Dégustation dès 20h par les coopérateurs de la Cave de Bissey-sous-Cruchaud

RÊVE D’ÉLÉPHANT ORCHESTRA

Pierre Bernard (flûtes), Alain Vankenhove (trompettes, bugle), Michel Debrulle (batterie, grosse caisse de Binche), Benoist Eil (guitares, banjo), Michel Massot (tubas, trombone, voix), Etienne Plumer (tablas, batterie, percussions), Stephan Pougin (bodhran, tupan, congas, derbouka, batterie)

Cet orchestre au nom un peu surréaliste vient justement de Belgique, pays de Magritte et du cinéaste André Delvaux (son grand ordonnateur, Michel Debrulle, habite Liège). Et il y a, en effet, quelque chose de paisiblement irrationnel dans la réussite de cet ensemble,  hyper sophistiqué dans son agencement de mini big band et en même temps grand ouvert sur tout ce qui passe à portée de main. Le résultat  est, avec la participation de solistes du meilleur niveau européen – dont l’incontournable Michel Massot, tubiste et tromboniste sollicité de toutes parts – une fête à la musique en ce qu’elle a de plus imaginative, festive et intelligente…ce qui n’est pas si courant.
« A quoi rêvent les éléphants ? A la jungle, ça va de soi ».
Entrez dans la leur. C’est un vrai bonheur.
www.collectifdulion.com

Concert diffusé en direct sur France Musique