Jazz Campus en clunisois

STAGE COMPLET
Jean-Philippe Viret : « Jouons et jonglons »

Il n’y a pas de fausses notes quand on improvise, juste quelques tensions avec lesquelles nous jonglons !
Ce postulat devrait nous aider,  et pourtant une des principales difficultés rencontrées dans l’improvisation est ce jugement quasi permanent que l’on porte sur nos choix de notes.
Afin de surmonter cet obstacle et gagner en confiance dans son jeu, je vous proposerai à travers des pièces ne présentant aucune difficulté  harmonique d’aborder les aspects suivants :

  • Le son : Est ce que j’aime mon son ? Se marie-t-il bien avec celui des autres ?
  • La pulsation : L’importance de l’attention individuelle que l’on doit donner à la pulsation afin de la partager collectivement.
  • Les tensions harmoniques: identifier et apprendre à aimer ces notes dont on veut se débarrasser trop rapidement.

 

Jean-Philippe Viret – © Philippe Binda

En parallèle, je souhaite vous faire profiter de mon parcours qui m’a permis, comme accompagnateur ou leader, de mesurer la force d’expression d’une improvisation en lien avec la mélodie initiale.

Eclectique et curieux, Jean-Philippe Viret partage la scène avec de nombreux musiciens sans à priori  stylistique (Emmanuel Bex, Marc Ducret, Lee Konitz, , Bill Carrothers, Dave Liebmann, Kenny Wheeler…).
Membre de l’Orchestre de contrebasses depuis 1981, il rejoint de 1989 à 1997 le trio de Stéphane Grappelli. Déjà nommé en 2003, il remporte avec son trio (Edouard Ferlet, Fabrice Moreau) le prix de la formation instrumentale aux Victoires de la musique.
Il dirige également le trio “60% de matière grave”( Eric Seva / sax basse , François Thuillier / Tuba) ainsi que le quatuor à cordes “Supplément d’âme”. Avec neufs albums à son actif, sa musique est reconnue comme étant à la fois exigeante et accessible.

 

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