Jazz Campus en clunisois

Mercredi 22 août
21h – Massilly, Salle communale
10 / 15 euros

1ère partie : CÉLINE BONACINA TRIO

Céline Bonacina : saxophones baryton, alto, soprano, Kevin Reveyrand : basse électrique, Hary Ratsimbazafy : batterie

Depuis quelque temps déjà, le monde du jazz parle et entend parler de Céline Bonacina, saxophoniste n’appartenant pas au cénacle parisien, donc moins exposée dans les média spécialisés (elle réside en Normandie, à Alençon, où elle enseigne le saxophone, étant titulaire du Certificat d’Aptitude pour  l’instrument et du Diplôme d’Etat pour le jazz). Elle fait pourtant partie de cette nouvelle génération de musiciennes qui régénèrent avec fraicheur l’approche du jazz. Ayant séjourné quelques années à La Réunion, elle en rapporte des effluves propres aux rythmes de l’Océan Indien que viennent conforter les polyrythmies du batteur malgache Hary Ratsimbazafy. Nominée aux dernières Victoires du Jazz, artiste du label allemand Act, ce qui n’est tout de même pas commun pour les musiciens français (un deuxième album est en route), Céline possède avant tout un superbe son sur le baryton – et une énergie, une conviction inentamables.
www.celine-bonacina.com

2ème partie : JOURNAL INTIME Plays Jimi Hendrix

Sylvain Bardiau : trompette, Frédéric Gastard : saxophone basse, Matthias Mahler : trombone

© Caroline Potier

Le projet de célébrer le guitar-hero électrique absolu peut sembler étrange pour un trio acoustique composé uniquement de vents, mais ce serait oublier le groove redoutable distillé par le saxo-basse de Fred Gastard, que nous avons déjà eu l’occasion d’éprouver naguère avec le groupe Melosolex de Denis Charolles.  Dans ce triumvirat orienté tous azimuts, les compagnons de route de Jacques Higelin, André Minvielle  et de la Compagnie des Musiques à Ouïr (Sylvain Bardiau est aussi le trompettiste de l’actuel Orchestre National de Jazz), on ne s’embarrasse pas d’étiquettes. Ils s’emparent ici des compositions du grand Jimi avec virtuosité, ingéniosité et un plaisir du jeu hautement communicatif, ce qui leur vaut un succès certain sur les nombreuses scènes qui les accueillent.
Comme ils le disent eux-mêmes : « … Journal Intime souffle et transpire une musique délicate et sauvage qui danse, chante, chuchote et crie avec une exigence jubilatoire et connivente. Une ode à la musique acoustique diablement électrisante ».

On est d’accord.

www.triojournalintime.com

A écouter : « Lips on Fire » :
Journal intime joue Jimi Hendrix, Label Ouïe LBL CD 008