Connaissez vous Ivan Wyschnegradsky ? Nous non plus. Au début du 20ème siècle, il cherche à rompre avec le système traditionnel des intervalles pour atteindre un univers sonore en micro-intervalles en quarts, puis en tiers, sixième et douzième de ton. Avec le souvenir de ces sons inouïs Simon Goubert donne ici à sa batterie des capacités de récit inédites. Chaque fût, chaque élément, savamment accordé, se trouve utilisé dans la création d’un chant somptueux où s’entremêlent mélodies claires et battements harmoniques complexes.
Le matin des ombres est un florilège de textures, d’ambiances parfois orchestrales, ou tribales, sans restrictions dynamiques. On y entend les multiples facettes de son drumming unique et la clarté de son propos de compositeur. Batteur tour à tour surpuissant, il y est également au sommet de son art des couleurs et des transitions fluides. Ici, tout est intentionné, conduit, réfléchi autant que dicté par un instinct et une passion hors normes.
Le matin des ombres est une libre adaptation inspirée de: Etude sur les mouvements rotatoires, opus 45a & 45c,, Etude 1 sur les densités et les volumes op.39bis, et Dialogue opus posthume pour 2 pianos et 8 mains, oeuvres composées par Ivan Wyschnegradsky.
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